Sylvain Braud

Mon parcours

Animateur puis directeur et enfin éducateur, Conteur, slameur et clown ; depuis 2009, je me suis lancé dans les activités prenant pivot sur l’écriture. Travaillant sous divers format aussi bien de la poésie que des aphorismes, des nouvelles, des romans et peut-être bientôt de la B.D., mes « écritudes » comme je les appelle sont une activité de touche à tout.

Tout m’intéresse dans le rapport aux mots et à l’écriture. ceci a toujours traversé ma vie. Au travers du slam sur les scènes nantaises, et au niveau du conte, je passe de l’écrit à l’oralité toujours avec le soucis de toucher, émouvoir et faire travailler l’imaginaire.

Plusieurs romans sont en écriture dont un premier volet d’un cycle de 5-6 tomes : Gwir Aël mais aussi « L’écoutant » et « Kalimba », en fait de nombreux textes sont prêts à sortir de ma besace fortement teintée de racines celtes mais me manquent encore rigueur et assiduité pour voler avec les mots vers un paradis pour écrivain.

J’essaie de mettre en forme et à ce titre , je suis encore dans une phase d’apprentissage. Les 3 ateliers d’écriture auxquels je participe sont pour moi l’occasion de tester des gammes ou styles scripturaux. Je ne me ferme à aucun style ou mode.

En projet : un voyage initiatique à travers le sentier de grande randonnée dit des douaniers en Bretagne pour le printemps 2013, où se mêleront écritures, conte et prise de vues avec l’objectif de faire partager ce périple via un livre.

Dans la mesure où le thème me plaît je participe à de nombreux concours de poésie ou profite des invitations à écrire pour travailler encore et encore ma plume.

Il est possible de me lire :

Carnets ligériens, numéro 2, bulletin des amis du petit pavé, avec deux aphorismes

Mesquer et la presqu’île guérandaise rendent hommage à Hélène Cadou, poème : « Sur la terre glaise »

Recueil de l’association Voix de plume, Florilège, 8 textes ; Poèmes : Joker, chef commanche ; début de nouvelles : Hier c’était quand ? (Alzheimer contre Astrid), L’objet parlant (le porte monnaie ), la machine de l’ancêtre, Pix and co ; Nouvelle : Un chien, un homme ; début de roman : Kalimba.

Deux mille braises

Des siècles sans éternités
Attisent feux des extrémités.
Étincelles ou guirlandes,
Fées feuillues glandent.

Tournent soleils fatigués,
Autour d’étoiles convoitées.
Immensité s’éloignant,
Un « fini » devient grand.

Après les barrières moussues,
Indiens courent dans la rue.
Rattraperont-ils balles, cellules, noyaux ?

Continents perdus se rient des petits egos.
Sioux ou hurons entonnent silencieux Pow-wow.
Zéros se tordent sous la tactilité des maux ?

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